Du vert dans l’électricité des communes du Cambrésis, grâce au SIDEC

8 août 2023
Actualités, Revues de presse
@Crédit photo : PHOTO D’ARCHIVES C. LEFEBVRE – VDN
Article publié le 23/07/2023 dans La Voix du Nord.

 

Le changement de fournisseur s’est déroulé sans fausse note : c’est dorénavant l’entreprise Volterres, qui rassemble des producteurs indépendants d’électricité verte, qui alimente plus des deux tiers des communes du Cambrésis, adhérentes du SIDEC.

Le SIDEC a contractualisé avec la société Volterres: 82 communes adhérentes du Cambrésis bénéficient d’une électricité en partie «verte», provenant notamment de la centrale photovoltaïque Sun’R, à Niergnies, inaugurée en 2021.

Un nouveau partenaire au SIDEC

Une bonne centaine de communes du Cambrésis ont fait le choix de confier au SIDEC, à savoir le Syndicat mixte de l’énergie du Cambrésis, la gestion de leur distribution d’énergie électrique (et pour certaines, de gaz) sur leur territoire. Cette collectivité territoriale a récemment opéré un choix symbolique fort à l’occasion du renouvellement de contrat du fournisseur d’énergie : Total direct énergie a laissé la place à Volterres, pour alimenter, jusqu’en 2025, quelque 1 700 sites, tels que bâtiments publics, crèches et écoles, ainsi que l’ensemble des besoins propres des communes (éclairage…).

« Volterres est une filiale à 100 % de Sun’R », indique son directeur Alexis Bouanani. Sun’R est connu dans le Cambrésis pour être le propriétaire de la centrale solaire déployée sur l’ancienne base aérienne de l’OTAN, à Niergnies. « Notre société est entièrement dédiée à la commercialisation d’électricité ». Elle travaille également avec divers exploitants indépendants, notamment Boralex, dont les éoliennes s’élèvent du côté de Saint-Python, Busigny, Walincourt-Selvigny ou encore Noyelles-sur-Escaut.

Un choix dans l’air du temps

À l’heure de renégocier les contrats, les dirigeants du SIDEC étaient sensibles au principe du « circuit court », aux énergies renouvelables (EnR). Quatre fournisseurs ont répondu à l’appel d’offres dont Volterres. « Ils ont vraiment fait l’effort au niveau financier pour répondre le mieux possible au marché », indique le président Philippe Loyez : « C’est ainsi qu’ils ont décroché l’achat groupé des gros consommateurs d’énergie (ceux de plus de 36 kVA), soit 82 de nos 110 adhérents ; les petites communes, les seules à pouvoir en profiter, sont désormais fournies par EDF en tarif réglementé ».

Dans sa proposition, Volterres avait inséré dans le mix, de son initiative, une part d’énergie renouvelable et locale issue des 170 455 panneaux solaires de la centrale Sun’R Power ou d’éoliennes. Et le dirigeant d’afficher sa satisfaction : « L’intégration d’EnR dans la proposition nous permet d’être pleinement en cohérence avec la démarche environnementale actuelle ».

Trois fois gagnant

Le nouveau partenariat avec Volterres sied parfaitement au président du SIDEC, qui évoque trois avantages principaux.

Le premier est un excellent suivi : « On a fait en sorte, depuis sa création en 2019, que Volterres soit une petite structure, agile, mais à même de savoir répondre à toutes les questions que peut se poser un client professionnel ou public », assure à ce propos Alexis Bouanani. « On a mis en place une équipe dédiée ; on attache une grande importance à la relation client ». Le SIDEC bénéficierait ainsi du traitement réservé aux seuls grands comptes chez d’autres fournisseurs. « Nous sommes résolument tournés vers les clients, entreprises ou collectivités locales (nous ne travaillons qu’avec très peu de particuliers) ».

Le second est donc que les 82 communes bénéficiaires profitent d’une électricité (pour partie) verte, sans surcoût pour la collectivité, précise le directeur.

Le troisième point fort étant le tarif concurrentiel proposé, puisque Volterres a remporté l’appel d’offres. Le SIDEC dispose d’une traçabilité horaire sur la provenance de l’électricité achetée : « Dans notre espace client, on peut voir ce qui a réellement été produit par telle ou telle centrale, éolienne ou solaire », confirme Philippe Loyez, qui trouve dans cet élément un gage de confiance.

 

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